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15.6.12

Merci à toi!

Merci
Merci à toi, auteur qui m'a ouvert les yeux, les larmes qui coulent de vérité. Merci à toi le Orwell, merci à toi Barricco, celui qui a taggué sur le mur gris, merci à toi celui qui a écrit trois mots au fond d'un métro, celle qui a pris son pinceau qui est sortie dans les rues. Celui qui a dit que Prévert n'était pas mort celui qui chante du Boris Vian...
Merci à toutes les couleurs et au noir et au blanc. Merci les tableaux qui s'extirpent des musées merci aux collages et colleurs, merci aux graffs et graffeurs, merci à tous les déboulonneurs merci aussi à Sophie Calle, merci aux inventeurs d'espaces urbains merci aux barbouilleurs des possibles, merci à l'Elaboratoire merci à la folie peinturlurées et géants d'aciers...
Merci à toi, qui a chanté au creux de mon oreille, devant vingt milles personnes, au fond de mes enceintes, merci à toi la Arkana, le Dylan, merci aux Ogres, Allain Leprest, Loic Lantoine, merci au rap dissident, merci aux mantras. Merci à toutes les musiques qui résonnent dans nos rues, merci à tous les instruments qui s'écorchent dans les métros. Merci à ceux qui regardent qui écoutent le cœur ouvert, merci à toi qui à crié qu'on pouvait le faire...
Merci à toi qui a filmé tous nos bras en l'air, l'espoir qui revenait la tête à l'envers. Merci aux grands du cinéma qui n'ont pas oublié leurs fonctions qui est celle d'émerveiller mais aussi celle d'éveiller. Merci à toi qui monte qui trifouille qui bidouille et qui invente...
Merci à toi qui a joué les mots de Brecht et de Tchekov, merci à toi et ton nez rouge, toi et ton costume toi et ta scène de rue, toi et ta scène de banc, toi qui devient autre. Merci à toi qui nous montre d'autres réalités. Merci d'avoir mis en scène, merci d'avoir chorégraphier d'avoir osé, d'avoir imaginé, d'avoir entrevu ce bout de monde. Merci à toi et tes mouvements, merci de danser merci de montrer que nos corps sont aussi émotions et mobilités, merci d'avoir diviser le temps et l'espace, merci d'avoir danser. Merci Cher Kaoui et merci Annette, merci le Théâtre du Fil et merci à toi...

Merci à ceux qui sortent dans les rues de l'espoir plein le cœur, merci à toi qui tappe sur ta casserole pour un monde meilleur, merci à toi qui pleure de joie, merci à nos minutes de silence à la Puerta del Sol, merci aux squats du monde entier, merci aux bistrots de quartiers où on a refait le monde vingt fois, merci à tous les travailleurs sociaux qui essayent d'aider réellement, à tous les bourreaux qui lâchent l'épée en pleurant, merci à tous ceux qui méditent pour se changer, ceux qui crachent du feu, merci aux policiers qui lâchent leurs matraques, merci aux anonymous et merci aux oiseaux, merci aux guérillas urbaines, aux permaculteurs, aux légumes tout déformés et réels, merci à ceux qui fauchent, qui proposent les prix libres, qui troquent, merci à ceux qui posent du son dans les forêts et les campagnes...
Merci à ceux qui y croient encore, qui publient des journaux, qui écrivent des articles, qui diffusent sur internet,  merci aux #occupy du monde entier, aux campements, aux occupations, aux manifestations, merci à ceux qui changent leur mode de consommation, merci à ceux qui ne jugent pas l'autre, merci à ceux qui changeront, merci à toutes nos galères, merci au vent, merci aux tempêtes, merci à Terre mère.  


Merci à toi mon ami, je me sens pleine de gratitude. Ce que je suis aujourd'hui, je le dois à mes erreurs, je le dois à mon passé, je le dois à mes amis, je le dois aussi à tout ce qui m'a blessé, tout ce qui m'a donné envie de changer, tous ceux qui m'ont trahis m'ont fait évoluer, tous ceux qui m'ont aimés m'ont donné la force de continuer. 

Texte écrit en quinze minutes ce matin du 14 juin, je vous ai oublié, j'en suis sûre à l'écrit, mais si j'en suis là, et que tu t'y reconnais c'est que tu y as ta place... et je t'aime.
Si nous sommes créateurs de notre réalité, alors nous allons faire de nos vies des putains d’œuvres d'Art!
Texte à compléter à changer à bidouiller et à renvoyer si le cœur vous en dit.

Loa la Grenadine
Photos: CC. Bob

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